La permaéconomie, cette tendance heureuse qui fera 2020

Quoi de mieux, pour vous transmettre mes vœux, que de relayer cet article de la revue l’ADN pour qui la permaéconomie est une tendance heureuse qui fera 2020. A regarder l’état des écosystèmes et l’hébétude de nos sociétés face aux catastrophes, nul doute que nous en aurions bien besoin. Mais nous n’arriverons à rien si nous ne changeons pas de rêves, de désirs et d’imaginaire. Alors allons-y ! Rêvons léger ; ouvrons nos cœur et le champ des possibles ; émerveillons-nous des trésors les plus humbles du vivant !

Bonne année en permaéconomie !

La permaculture transposée à l’économie ? Cela donne la « permaéconomie ». Théorisée par Emmanuel Delannoy, elle offre un cadre de référence solide aux business models de demain : moins prévisibles et plus généreux. Entretien.

Ne plus se mentir

Bon, on ne va pas se mentir, hein : vous êtes prévenus, ce n’est pas une lecture confortable.

On en prend tous plein la gueule. Faites le test : quelques soient vos croyances, vos espoirs ou vos engagements, je doute que Jean-Marc Gancille vous ait oublié. Pour ma part c’est, entre autres, pages 31 et 49.  

Inconfortable, dérangeant, « Ne plus se mentir » l’est, assurément. Et c’est évidemment sa qualité première. Même si l’auteur a ses partis pris, quoi de plus normal, il y a dans ce livre une froide lucidité qui va forcément au moins vous gratouiller, voire sérieusement vous chambouler. Tant mieux. Ma seule crainte est, comme d’habitude, que ce livre ne soit lu que par ceux qui en auraient le moins besoin. Classique. Finalement, ce sont toujours les mêmes qui se remettent en question, acceptent de bousculer leurs convictions et vivent dans l’inconfort intellectuel permanent alors que les vrais prédateurs, eux, continuerons tranquillement à vivre dans le douillet confort de leurs certitudes en se berçant illusions. Mais bon, c’est comme ça. Ami écologiste, c’est ton destin !

Mais bon, on ne va toujours pas se mentir, hein. Après avoir lu le livre de Jean-Marc Gancille, puis bu un grand verre d’alcool fort pour faire passer, on ne va pas tous tout arrêter, quitter nos jobs, démissionner de nos mandats ou de nos associations. Mais au moins, ce qu’on fera, on le fera avec un surcroît de lucidité, un peu moins voire plus d’illusions du tout, et puis peut-être qu’en sortant de nos solitudes on trouvera le courage d’affronter encore mieux le merdier dans lequel on s’est fichu et qu’on essaiera d’inventer quelque chose d’autre pour tenter « d’éviter l’ingérable et de gérer l’inévitable ».

Allez-y, lisez-le. Un livre n’a jamais mordu ni blessé personne. On en reparle après, quand vous l’aurez lu.

Bisous et cœur avec les mains.

Appel au dons pour soutenir la Sri Adwayananda Public School

J’ai eu cet été l’honneur d’être invité au colloque organisé par la Sri Adwayananda Public School sur les méthodes pédagogiques innovantes et même d’y animer un atelier sur la permaéconomie. J’ai été sincèrement touché par l’approche de cette école, qui mise sur la relation enseignant – enfant et met en oeuvre des méthodes pédagogiques réellement innovantes pour développer chez l’enfant l’autonomie, la confiance en soi et favoriser l’apprentissage par la coopération. En somme, une belle application des principes et de l’éthique de la permaculture à l’enseignement.

Depuis, l’école a été durement touchée par les dramatiques inondations qui ont ravagé le Kerala. Pour aider à sa reconstruction et à son démarrage, je lance un appel aux dons, via un « pot commun solidaire » auquel je vous invite à contribuer. Chaque don compte, même les plus modestes. Et n’hésitez pas non plus à relayer cet appel via vos réseaux sociaux favoris ou directement par mail à vos relations.

Merci par avance.

Voici le lien pour contribuer : https://www.lepotcommun.fr/pot/7x3f0894

Permaéconomie à nouveau disponible en librairie !

Un temps indisponible du fait de l’épuisement du premier tirage, Permaéconomie a été réimprimé et est en cours de réacheminement vers le distributeur. Il devrait être disponible en librairie, et à la commande, à partir de la fin du mois de Mars.